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Fonds Maurice MANTE
Il aura malgré tout une importante production qui révèlera un talent multiformes : aquarelles, croquis, huiles, sculptures, peinture à la cire, collage... Il s'inscrit aux cours du soir des Arts décoratifs de Limoges où il fera une rencontre qui va changer sa vie : son professeur, Jean Virolle qu'il considère comme son "père spirituel" et dont il n'aura de cesse de solliciter et de suivre les conseils. Ils entretiendront une relation épistolaire jusqu'en 1948, date du décès de cet artiste.
Les réalisations conservées aux archives municipales comprennent des croquis, des autoportraits, des portraits de sa famille et de ses amis. Beaucoup d'aquarelles de paysages, de Limoges et du Limousin ; des dessins de ses séjours en vacances.
Au début des années soixante, Maurice MANTE s'essaie au cubisme, puis s'oriente rapidement vers l'abstrait, qui deviendra son domaine d'élection. Il faut partie du "groupe des 9" de Montluçon, aux côté d'Alain BISSON, qui dira de lui [...] l'Homme était dans l'artiste, à tourner en rond avec lui dans la surface des tableaux [...] à graver la matière comme le préhistorique la paroi de la grotte.
Maurice MANTE n'est pas intéressé par la notoriété. Cependant il expose à plusieurs reprises dans les galeries limougeaudes, souvent par amitié envers les galeristes, notamment à la galerie 39 A de Simone NATHAN-ASHER. "J'ai été impressionnée par l'ampleur de son oeuvre, sa force, sa qualité, son homogénéité dans la diversité".