Le Parc Victor Thuillat (fin XIXe siècle)

Origine

A la fin du 19ème siècle, M. Fizot-Lavergne, propriétaire d’un domaine agricole existant depuis le 18ème siècle, situé à proximité de l’avenue Emile Labussière, décide de l’aménager en parc paysager, agrémenté d’une rivière anglaise alimentée par une source déjà présente. En plus des ifs et d’une aubépine centenaire, il enrichit le parc d’un cèdre du Liban et d’un séquoia géant.

Evolutions

En 1940, le site est occupé par des baraquements destinés à héberger des réfugiés puis abandonné pendant plusieurs années.

Face à l’expansion urbaine et pour améliorer le cadre de vie des habitants, la Ville rachète l’espace et quelques terrains annexes en 1962. Le parc est alors réaménagé en 1967 sur les propositions de l’architecte René Blanchot. L’idée d’un jardin à la française n’est pas retenue. En revanche, le relief du terrain et la présence de la rivière se prêtent à l’aménagement d’un parc paysager. S’y ajoutent la création d’une aire de jeux, d’un boulodrome et d’un foyer pour séniors, ce qui fait de cet espace un lieu de vie intergénérationnel, confirmant ainsi son intérêt social, à proximité des quartiers de Montjovis, du Mas- Loubier et du Vigenal.

Le parc est dédié à Victor-Thuillat (1874-1936) conseiller municipal de 1900 à 1906, pour son œuvre à l’Office des Habitations Bon Marché (HBM), situé à proximité.

À voir

Couvrant une superficie de 3,5 hectares, ce parc romantique est l’un des plus remarquables de la ville par sa richesse botanique. On peut y admirer 750 espèces de plantes vivaces, 242 arbres répartis en 62 espèces, dont un cyprès chauve de Louisiane, un tulipier de Virginie et une aubépine, âgée de 250 ans, doyenne du département.