Regards sur images

En 1928, on fabrique de tout à Limoges, et on le fait savoir !

C'est dans la revue « La vie Limousine » que les commerçants limougeauds vantent les mérites de leurs établissements et de leurs produits : pâtes, chaussures, émaux, chapeaux, vitraux, plaques émaillées, robes et costumes, liqueur…

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La « réclame » comme on disait alors, était un encart dans la presse et avait pour objectif d'attirer l'attention sur un produit ou un magasin. Bien souvent, les artistes étaient mis à contribution pour réaliser les dessins et exprimer l'idée qui donnerait au consommateur l'envie de pousser la porte de l'échoppe : nombreuses formes humoristiques, croquis réalisés par des graveurs et imprimeurs renommés,  telles les  publicités pour les chapeaux de chez Lebur et les chaussures Galland, signées de l’imprimerie parisienne Jules Kossuth.

A cette époque, l’idée est d’informer le lecteur des marchandises ou des services proposés par l’annonceur avec un dessin souvent raffiné, une information détaillée et mettant en scène des personnages de la vie quotidienne. Seuls le papier et les murs de bâtiments permettaient de « faire sa réclame », sans oublier les fameux « hommes sandwiches » qui déambulaient dans les rues des villes portant sur eux des panneaux publicitaires.

Au fil des ans la publicité est désormais devenue omniprésente dans notre environnement via la multiplicité de supports existants, vendant du rêve en privilégiant l’image, souvent au détriment d’une information sur le produit.  Nombres de marques et magasins utilisent des célébrités pour accrocher l’œil et susciter le désir d’achat. Chacune ou chacun peut ainsi s’identifier à Audrey Tautou empreinte d’effluves d’un célèbre parfum prenant le train à la gare de Limoges-Bénédictins.

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